Ligne 259 : | Ligne 259 : | ||
==== Torsion des pattes des composants ==== | ==== Torsion des pattes des composants ==== | ||
+ | Une manière simple de tordre à la longueur, les pattes des résistances, condensateurs, etc. est d'utiliser un "bâtonnet de glace" ou une "cible tombante". Tordez les pattes en suivant le contour de la cible. Cela marche très bien sur les cartes des anciens jeux Bally (-17 et -35), Williams, etc. | ||
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==== Réparation des pistes, faire une suture avec de la soudure ==== | ==== Réparation des pistes, faire une suture avec de la soudure ==== | ||
+ | Parfois, la conséquence d'appliquer trop de chaleur sur une platine de soudage, fera se délaminer la platine et/ou la piste. Parfois, les chances de rupture d'un trou traversant lors du retrait d'un condensateur d'une carte d'alimentation/commande WPC (par exemple), sont importantes car l'installation en série a endommagé certains perçages. Il est possible de réparer ce genre de dommage en réalisant une suture à base de soudure comme ci-dessous: | ||
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+ | <u>Procédure de suture:</u> | ||
+ | *Grattez ou poncez une partie de la piste endommagée, des 2 côtés de la carte pour y faire adhérer la suture… | ||
+ | *Entortillez 3 brins de fil de cuivre ensemble. Accordez-vous assez de longueur pour pouvoir travailler avec… En général 19 mm suffisent. | ||
+ | *Positionnez la suture dans le trou débouchant et tordez-la du côté où la suture doit être réalisée. Insérez un cure-dent dans le trou pour maintenir la suture en place. | ||
+ | *Soudez le 1er côté de la suture. | ||
+ | *Tournez la carte et plaquez l'autre côté de la suture. | ||
+ | *Installez le nouveau composant (ou le support) et soudez le tout. | ||
+ | *C'est fini | ||
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==== Utiliser un vieux support pour aligner les SIP et les connecteurs mâles ==== | ==== Utiliser un vieux support pour aligner les SIP et les connecteurs mâles ==== | ||
+ | L'utilisation d'un support pour aligner des broches mâles est très facile… | ||
=== Dessoudage de composants sur des circuits imprimés === | === Dessoudage de composants sur des circuits imprimés === | ||
+ | Il existe plusieurs méthodes pour dessouder les composants qui sont placés dans des trous débouchant. L'amateur moyen devrait envoyer ses cartes chez un réparateur agréé, mais si vous connaissez déjà des outils de dessoudage comme le Hakko 808 ou 472, vous n'aurez probablement pas besoin de lire ce qui suit. | ||
+ | |||
+ | La méthode la plus simple est de couper les pattes du composant, tout en laissant suffisamment de longueur pour chauffer et retirer les pattes individuellement. Les trous débouchant peuvent être nettoyés avec l'un des nombreux outils aspirant, de la tresse à dessouder ou même chauffer le perçage et y souffler de l'air comprimé (mais certaines précautions doivent dans ce cas être prises). | ||
+ | |||
+ | Le truc pour éviter d'endommager les platines de soudage sur les cartes est d'utiliser juste assez de chaleur, juste le temps nécessaire… Seule la pratique peut vous permettre de trouver les bons paramètres. Les 3 étapes de dessoudage sont montrées sur les photos ci-dessous. Voici l'exemple d'un transistor TIP-122 sur une carte d'alimentation/commande Sega/White Star: | ||
+ | |||
+ | De nombreuses cartes furent fabriquées avec un léger excès de soudure, comme sur cette carte de commande d'affichage matriciel White Star (ci-dessus). Bien que ce soit parfait en série, cet excès nécessite une chauffe supplémentaire, avec le Hakko 808 ou équivalent, ce qui rend l'opération de dessoudage plus difficile… Le truc est d'ajouter un petit peu de soudure sur les plots avant de procéder au dessoudage. | ||
+ | |||
+ | Si vous avez retiré toute la soudure des trous débouchant, à l'aide d'un outil aspirant ou de tresse à dessouder, le composant sera plus ou moins libre et vous pourrez l'enlever en tirant un petit peu dessus. Exception pour les cartes qui auront subies une attaque alcaline (fuite des batteries) ou celles des Gottlieb System3 (dont les perçages sont très étroits). Sur la photo ci-dessus, la plupart des trous débouchant sont suffisamment propres pour tenter une dépose, mais sur les perçages 2 à 4 en partant de la gauche, il reste trop de soudure pour que cela fonctionne. Dans ce cas, ajoutez un petit peu de soudure, côté soudure, et nettoyez les perçages à nouveau. | ||
== Convention de numérotation des brochages DIP (Dual In-line Package) == | == Convention de numérotation des brochages DIP (Dual In-line Package) == | ||
+ | La 1ère illustration montre la numérotation standard des broches pour les circuits intégrés. La broche n°1 est toujours placée sous le point, ou, s'il n'y en a pas, toujours à gauche de l'encoche. Le n° des broches s'incrémente alors dans le sens antihoraire. Cette convention est appliquée pour tous les boitiers DIP, quelle qu'en soit la taille. Ne vous fiez jamais aux informations sérigraphiées sur les puces. Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, la même puce, provenant du même fabricant, est sérigraphiée à l'envers. | ||
+ | |||
== Les supports == | == Les supports == | ||
+ | Les supports sont utilisez pour placés les puces sur les circuits imprimés sans avoir à les souder. Ils sont les bienvenus lorsqu'il faut procéder à un remplacement. L'emploi de support évider le risque d'endommagement lié aux opérations répétées de soudage/dessoudage. | ||
+ | |||
+ | Il existe 2 types de supports utilisés sur les circuits imprimés: Les supports percés et les supports à doubles lamelles. Les supports (à cadre) ouverts indiquent la structure du support. Par exemple, le support au centre de la photo ci-dessus est fermé. On ne peut donc pas voir au travers via le centre de sa structure… C'est pourquoi les supports ouverts sont généralement préférés. | ||
+ | |||
+ | Les supports, comme les connecteurs, ont une durée de vie en termes d'insertion/dépose. Les opinions varient sur la longévité entre les supports "usinés" (percés) et les supports à doubles lamelles. Certains disent que les supports percés ont une durée de vie moindre et que leurs connexions deviennent parfois contestables. Mais les soudures qui les assemblent aux circuits imprimés sont généralement plus fiables et robustes, ce qui est très bien, sauf si le support doit être déposé. Les supports à doubles lamelles sont plus faciles à retirer une fois installés. Les supports usinés sont plus facile à utiliser comme "contremarche" (soudés au-dessus du circuit), ce qui est bien pratique lorsque les platines de soudage ont été endommagées et qu'il est nécessaire de souder côté composant. Cette technique est encore plus effective lorsqu'on la pratique avec les barrettes SIP. | ||
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+ | Les supports à doubles lamelles sont fragiles surtout lorsqu'on essaie d'y insérer quelque chose de plus grand qu'une patte de circuit intégré. Sur les photos ci-dessus, un support de rechange endommagé, sur un carte mère WPC (pour un LM339), provoquant des dysfonctionnements intermittents dans le contact matriciel. | ||
+ | |||
== Utilisation de la sonde logique == | == Utilisation de la sonde logique == | ||
+ | === Généralités === | ||
+ | Un des outils de test les plus simples et bon marché, qui vous pouvez inclure dans votre arsenal de dépanneur est la sonde logique. Bien que de nombreuses personnes se sentent dépassées par les sondes logiques, celles-ci sont en fait très simples à utiliser. En ce qui concerne leur fonction, considérez-les comme un outil entre un multimètre et un oscilloscope. | ||
+ | |||
+ | Alors qu'un multimètre est fait pour lire les tensions constantes, il devient inefficace lorsqu'il s'agit de mesurer un signal pulsé (intermittent, comme ci-dessous). Ce qui le multimètre essaiera de faire dans ce cas est d'en faire la moyenne et de vous communiquer une lecture fixe, ce qui ne vous aidera pas… Alors, bien sûr un oscilloscope est parfait pour ce genre de mesure, mais il est bien plus couteux et complexe… | ||
+ | |||
+ | Sur les flippers, les matrices, d'éclairage et de contacts, sont constituées de signaux pulsés, sans compter les circuits de la carte mère, l'affichage et les cartes sons. Pour faire des lectures dans ce genre de circuits, il est bien plus facile d'utiliser une sonde logique. | ||
+ | |||
+ | Voici la sonde que nous recommandons, une Elenco LP-560, que l'on peut trouver sur Amazon pour 17$. Bien sûr, vous pouvez acheter plus cher, mais c'est tout ce dont vous aurez besoin. En plus de toutes les fonctions standards (que nous détaillerons un petit peu), elle bipe en plus des signaux lumineux (LEDs). Bien que cela ne paraisse pas utile au départ, lorsque vous serez plus expérimentés, parfois les indications sonores seront plus significatives que les signaux lumineux. | ||
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+ | La seule fonction qu'elle n'ait pas est le "générateur d'impulsions", qui permet d'appliquer un signal dans un circuit. C'est une fonction avancée, et la plupart des novices n'en auront pas l'utilité. | ||
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+ | === Les familles logiques === | ||
+ | Remarque: Les informations de ce chapitre ont été simplifiées afin de pouvoir être appréhendées par les débutants. Pour exemple, les portes logiques CMOS et TTL ont des niveaux "d'entrées" et de "sorties" logiques différents, mais nous les considérerons ici comme identiques. Bien que ce ne soit pas totalement nécessaire, si vous voulez comprendre les différences entre CMOS et TTL, consultez l'article en suivant le lien ci-dessous: | ||
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+ | http://www.allaboutcircuits.com/textbook/digital/chpt-3/logic-signal-voltage-levels/ | ||
+ | |||
+ | Il s'agit de générations et de familles de circuits intégrés, différentes. Chaque famille logique a un comportement différent, et à l'intérieur de chaque famille, il peut y avoir des subdivisions avec des caractéristiques particulières. Mais les 2 familles en relation avec notre domaine sont les TTL et les CMOS. | ||
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+ | Les puces TTL utilise un Vcc nominal (Vcc est un terme prétentieux pour nommer la tension d'alimentation) de 5 Volts, et les entrées/sorties sont toujours binaires (états "haut", "bas" et "bagottage"). Les puces TTL sont en général, mais pas toujours, conventionnellement nommées 54XX ou 74XX. | ||
+ | |||
+ | Sinon, les puces CMOS ont un Vcc variant entre 3 et 15 Volts, et selon la puce les entrées sorties peuvent être binaires ("haut", bas" et "bagottage") ou analogiques. Les puces CMOS sont en général, mais pas toujours, conventionnellement nommées 40XX ou 45XX. | ||
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+ | Un exemple de puce CMOS dans le domaine du flipper est le comparateur de tension LM339, qui est utilisé dans les circuits de contacts matriciels des Williams/Bally. Nous parlerons de ceci plus en détail lorsque nous entrerons dans la description de cet exemple sur le contact matriciel, mais pour l'instant, ce qui est important est de savoir distinguer si une puce est un TTL ou un CMOS. En cas de doute, vous pourrez toujours consulter la fiche technique (spécification) de la puce concernée. | ||
+ | |||
+ | Selon la famille "logique" de la puce, il y a différentes plages de tension déterminant l'état "haut" ou "bas" du circuit numérique. Dans le cas des TTL, l'état "bas" est compris entre 0 et 0,8 Volts, et l'état "haut" est compris entre 2 et 5 Volts. Aussi, toute lecture entre 0 et 0,8 Volts est considérée comme un zéro logique, et toute lecture comprise entre 2 et 5 Volts est considérée comme un 1 logique. | ||
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+ | La spécification des CMOS placés dans un circuit en 5 Volts est: état "bas" compris entre 0 et 1,5 Volts, et état "haut compris entre 3,5 et 5 Volts. Dans le cas d'un Vcc de 10 Volts, la spécification est: état "bas" compris entre 0 et 3 Volts, et état "haut" compris entre 7 et 10 Volts. Les plages de tensions "hautes" et "basses" se mettent à l'échelle de manière linéaire selon les niveaux possibles d'alimentation compris entre 3 et 15 Volts. | ||
+ | |||
+ | Heureusement, vous n'aurez pas besoin de vous souvenir de tout ceci, car il y a un interrupteur TTL/CMOS sur la sonde Elenco (comme sur toutes les autres sondes, excepté celles qui sont à détection automatique). Placez l'interrupteur dans la bonne position (compte tenu des descriptions faites préalablement sur les CMOS et TTL) et la sonde lira les signaux "hauts" et "bas" de la famille logique sélectionnée. | ||
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+ | === Caractéristiques des sondes logiques === | ||
+ | La 1ère chose que vous remarquerez est que la sonde logique est dotée de 2 fils (un rouge et un noir) équipés de pinces crocodiles à leurs extrémités. C'est par là que la sonde est alimentée et ces fils doivent être reliés à la masse et la tension d'alimentation. Si vous devez tester un circuit en 5 Volts, le fil rouge doit être relié sur le 5 Volts, et le fil noir sur la masse. Si vous devez tester un circuit en 12 Volts (les composants du contact matriciel, par exemple), le fil rouge doit être relié au 12 Volts et le fil noir à la masse. | ||
+ | |||
+ | L'objet pointu relié au fil est la sonde en elle-même. A la différence d'un multimètre, cette sonde est la seule chose dont vous avez besoin pour effectuer la mesure. Il s'y trouve 2 interrupteurs, TTL/CMOS et MEM/PULSE, qui doivent être paramétrés correctement. | ||
+ | |||
+ | Si vous devez analyser une puce TTL, régler l'interrupteur TTL/CMOS sur TTL, et si vous devez tester une puce CMOS, réglez-le sur CMOS. La position mémoire de l'interrupteur MEM/PULSE capturera une impulsion (bagottage) et mémorisera la lecture, ce qui peut être un avantage dans certaines situations "rares", mais pour ce que nous avons à faire en général, il faudra le régler sur PULSE. | ||
+ | |||
+ | La dernière partie de la sonde, mais sûrement la plus importante, est composée des voyants LEDs HI/LO et PULSE ("haut", "bas" et "bagottage"). Les LEDs, rouge ("haut"), vert ("bas") et jaune ("bagottage"), indiquent l'état du signal au point de mesure. Remarque: Certaines sondes utilisent des combinaisons de lumières différentes pour indiquer l'état… Ici, pour mémoire, nous utilisons la convention attachée à la sonde Elenco. | ||
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+ | Sur l'illustration ci-dessus, vous pouvez voir les différents signaux qui peuvent être indiqués par les LEDs. Dans la plupart des cas, vous pourrez les ramener à 3 occurrences: le signal est "haut", "bas" ou en "bagottage". Sur le haut de l'illustration, vous avez la correspondance avec la lecture que vous auriez sur un oscilloscope. | ||
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+ | === Exemple du contact matriciel === | ||
+ | A présent, rentrons dans des exemples concrets (ici, un Williams WPC, mais la théorie est la même pour les flippers des autres marques) afin de voir comment fonctionne la sonde logique lorsqu'on l'utilise pour tester le contact matriciel. Remarque: Le fonctionnement du contact matriciel n'est pas couvert par cet article. Suivez le lien suivant pour plus d'informations: Contact matriciel. | ||
+ | |||
+ | L'illustration ci-dessous montre un circuit générique de contact matriciel WPC, et nous y montrerons à quoi chaque point de test doit ressembler, à commencer par les colonnes, ou les signaux "envoyés". | ||
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+ | L'ULN2803 est une puce TTL utilisant du 5 Volts logique en entrée (point B), qui commande un signal 12 Volts en sortie (point A). Ainsi, la sonde logique devra dans ce cas être réglée sur TTL et le fil rouge devra être connecté au 5 Volts pour tester les entrées et au 12 Volts pour tester les sorties. | ||
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+ | <u>Astuce</u>: Si vous regardez l'illustration ci-dessous, vous apercevrez 3 cercles rouges entourant des résistances de "tirage" et leurs tensions d'alimentation. Si la résistance de tirage est reliée au 5 Volts, vous travaillerez sur un circuit en 5 Volts. Si la résistance est reliée à une source 12 Volts, vous travaillerez sur un circuit en 12 Volts. | ||
+ | |||
+ | A l'aide de la sonde logique reliée au 5 Volts et placée au point B, nous obtiendrons une lumière verte et le jaune clignotera. Cela indique un signal "bas" avec un bagottage "haut". Ce signal est une synchronisation continue qui ne changera pas, tant que l'état de l'interrupteur est stable. | ||
+ | |||
+ | Le cercle au point A (à la sortie de la puce) nous indique que le signal de sortie provenant d'ULN2803 est inversé. Ainsi, une entrée "haute" produit une sortie "basse" et inversement. Par conséquent, avec notre sonde logique connectée au 12 Volts et la sonde placée au point A, nous obtiendrons une lumière rouge et le jaune clignotera. Ce qui indique un signal "haut" avec un bagottage "bas". | ||
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+ | La partie "ligne" (du contact matriciel) est un peu plus complexe et les lectures changeront selon l'état de l'interrupteur (contact). La 1ère partie du circuit qui nous intéresse est le LM339. Il s'agit d'une puce CMOS qui reçoit un signal en 12 Volts sur l'entrée "+" (point C) et produit un 5 Volts logique en sortie (point D). Aussi, la sonde doit être réglée sur CMOS et le fil rouge doit être relié au 12 Volts pour tester les entrées, et au 5 Volts pour tester les sorties. | ||
+ | |||
+ | La sonde étant reliée au 12 Volts et placée sur le point C, nous obtiendrons une lumière rouge lorsque l'interrupteur (contact) est ouvert, indiquant ainsi un état "haut". Lorsque l'interrupteur est fermé, nous obtiendrons une lumière rouge et un jaune clignotant; ce qui indiquera un signal à l'état "haut" avec un bagottage "bas". | ||
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+ | Lorsque la sonde est reliée au 5 Volts et placée sur le point D, nous obtiendrons une lumière rouge lorsque l'interrupteur est ouvert, ce qui indique un état haut. Lorsque l'interrupteur est fermé, nous aurons une lumière rouge et un jaune clignotant, indiquant un signal "haut" et un bagottage "bas". | ||
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+ | Le 74LS240 est une puce TTL, et comme il y a un petit cercle en sortie, nous savons que le signal est inversé. Avec notre sonde réglée sur TTL, reliée au 5 Volts et placée au point E, nous obtiendrons une lumière verte lorsque l'interrupteur est ouvert, et une lumière verte avec le jaune clignotant lorsque l'interrupteur est fermé. Dans le 1er cas, nous avons un état "bas", dans le second, un état "bas" avec un bagottage "haut". | ||
+ | |||
+ | L'illustration ci-dessous montre une représentation graphique de l'état des LEDs de la sonde logique pour chaque point de test: | ||
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== Réparation du panneau de l'afficheur matriciel == | == Réparation du panneau de l'afficheur matriciel == | ||
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== Comment tester un circuit intégré == | == Comment tester un circuit intégré == | ||
== Comment tester les fusibles == | == Comment tester les fusibles == |
Source: http://www.pinwiki.com/wiki/index.php?title=General
Cet article Pinwiki contient des informations génériques communes à la plupart des flippers
Si la broche de terre, sur la prise du cordon, est cassée ou est manquante, remplacez la prise. La plupart de ces broches ont été coupées car les flippers étaient placés dans des locaux d'exploitation anciens où les prises secteur n'avaient que 2 cosses. Cette 3ème broche relie les circuits électriques du jeu à la "terre". Cela permet de réduire le risque d'électrocution et protège les utilisateurs. Si vous sentez un picotement au contact d'un ou des 2 rails latéraux d'un flipper, alors il n'est pas relié à la terre et la broche doit être absente…
Utilisez un multimètre réglé sur continuité afin de vérifier que la broche de terre est bien reliée à toutes les parties métalliques du jeu: Rails latéraux, Porte, Vis de pieds, etc. Cherchez les fils qui peuvent manquer et ajoutez-les. Les jeux anciens non dotés d'une ligne de terre devraient être modifiés. Reliez le fil de terre (vert) au support métallique du transformateur. Tirez des fils de "masse" vers toutes les parties métalliques du jeu avec lesquelles on peut entrer en contact.
La plupart des prises à 3 broches sont dotés d'une platine de fixation avec un écrou vert prévu pour y relier le fil de masse. La broche à droite (en regardant la prise de face) est la plus large. Elle devrait être reliée à un écrou argenté ou un écrou sur une platine repérée par un point argenté. Le fil blanc (neutre) s'y rattache.
La broche restante (à gauche) se relie au fil noir (phase). Son écrou est typiquement doré.
Lorsqu'il faut installer une nouvelle prise (à 3 broches) sur un cordon d'éclairage à 3 fils (cordon plat, dont les fils ne sont pas colorés à l'exception de la terre qui est verte) le fil neutre est généralement celui qui comporte une nervure moulée dans la gaine. En cas de doute, faites une "continuité" entre la partie dénudée du fil et là où il est relié dans le jeu.
Les fusibles sont conçus pour protéger les circuits électriques de votre jeu, au cas où un des composants tombe en panne et "tire" une grande quantité de courant. Ils sont prévus pour être le "maillon" faible du circuit. Lorsqu'il y a une quantité trop importante de courant dans le circuit, le fuse devrait être le premier élément à griller.
Bien que parfois les fusibles claquent à cause de leur vieillissement ou des vibrations, ils grillent en général pour une raison donnée: Des flashers ou des bobines bloqués, des court-circuits francs entre circuit d'alimentation et de masse, etc. Si vous remplacez un fusible et qu'il grille à nouveau, alors vous pouvez être sûr que quelque chose est parti de travers… Installez toujours des fusibles au calibre indiqué par le manuel de votre jeu. Placer un fusible plus puissant peut faire griller un autre élément du circuit, qui sera devenu le "maillon" faible et donc, endommager des composants que le fusible se devait de protéger. Les fusibles sont calibrés en Volts et, de manière plus importante, en Ampères. On les nomme également "rapides" (fast blow) ou "retardés" (slow blow). Leurs principales dimensions sont 30 et 20 mm.
Vous constituerez probablement votre boite à outil au fur et à mesure, mais voici une liste générique qui vous permettra de réaliser la plupart des réparations.
Pour les opérations sur les connecteurs…
Types de pince à sertir Molex:
Les pinces à sertir pour broches Molex se déclinent en plusieurs modèles, et comme d'habitude vous obtiendrez le niveau de qualité en rapport du prix que vous paierez… Les pinces bon marché sont difficiles d'usage, peu durable et font un sertissage médiocre. Une pince Molex professionnelle peut coûter plus de 300$, mais n'est pas nécessaire pour obtenir un bon résultat lorsqu'on remplace les broches de tout un flipper. La moins chère est la pince Waldom, coutant 15$, mais nous ne la recommandons pas. Elle demande un double sertissage, le 1er sur l'âme du fil, le 2nd sur la gaine, ce qui augmente les chances de foirer le sertissage. La pince Sargent 1028-CT, qui coûte 25$, nécessite aussi un double sertissage, mais elle est de meilleure qualité et c'est le seul choix possible pour des broches de 0,084" (0,213 mm)… Le mieux restant les pinces Sargent (le modèle 3136-CT montré ci-dessus) pour environ 95$. Ces pinces à sertir comprennent un support pour maintenir les broches, et sertissent l'âme du fil et la partie gainée en même temps, ce qui réduit les chances de faire un mauvais sertissage. Il faut une pince par dimension de connecteur (soit: 0,156", 0,100", 0,062"). La pince pour les 0,100" ne possède pas de maintien de broche. On peut trouver des pièces de rechange pour ces pinces.
On les utilise pour le câblage du plateau et les réparations des cartes… Bien que la nature du fer importe peu pour les opérations sous plateau (bobines, câbles, etc.), un bon niveau de température régulée est critique pour les interventions sur les circuits imprimés. Un fer standard de 40 Watts sera trop chaud et ruinera les cartes… Si vous pensez devoir réparer une carte un jour (et cela vous arrivera probablement) il vous faut un fer à souder dont la température est régulée. Le fer Weller WES51 (ou la version plus ancienne WES50) est un bon choix.
Ces fers au butane vous permettent de bien travailler un peu partout, mais ils sont très chauds et surchauffent facilement la soudure, ce qui donne de mauvais résultats. Ne les utilisez pas sur les circuits imprimés. De bon choix: Fer au butane Weller P2KC à auto-allumage; Fer au butane Portasol Piezo 75 Watts (ancienne génération Weller). Il existe aussi un fer (électrique) sans fil référé "cold heat" (chaleur froide), mais il ne fonctionne pas bien pour les interventions sur flipper, à cause d'un manque de contrôle de la température appliquée sur le plot de soudure. Evitez-les.
Le standard "fabrication sans plomb" a obligé les industriels à souder à une température plus faible mais mieux régulée. Cette norme a conduit à la conception de nouveaux fers délivrant plus de chaleur rapidement. Ils ont un temps de chauffe inférieur à 10 secondes et peuvent souder des plots plus grands que le peuvent les fers conventionnels. Ils sont dotés de pannes avec composants et capteurs de température embarqués. Ces pannes sont relativement chères (entre 10 et 30$), mais ont une durée de vie supérieure que celle des pannes normales. Prévoyez une dépense de 200 à 400$ pour vous en procurer un (sur EBay). Ils sont précieux dans le cadre des interventions sur les circuits imprimés, car la production rapide de chaleur implique un soudage sans surchauffe de la carte.
Metcal a produit ces nouveaux fers pendant quelques temps, aussi ces systèmes sont relativement courant sur EBay. Metcal utilise un système à base d'ondes radio haute-fréquence pour chauffer la panne. JBC est un industriel Espagnol qui fabrique les pannes parmi les plus performantes. Metcal MX-500P,
Un fer à dessouder n'est nécessaire que pour la dépose d'un composant sur un circuit imprimé. Le modèle le moins coûteux et le plus facile à appréhender pour les novices est le fer à aspiration. C'est un bon choix lorsqu'on commence dans le domaine des réparations des cartes électroniques, ou pour ceux qui ne font que des réparations occasionnelles. Il existe également des fers similaires aux fers de soudage avec une panne creuse plus large… Le concept est de chauffer la vieille soudure et de l'aspirer avec le même outil en un seul temps. L'inconvénient d'un tel outil est que vous pouvez facilement surchauffer la carte et l'endommager lorsque vous retirez le composant. Une autre option est d'utiliser une station de dessoudage à température régulée. C'est la solution la plus facile et la plus sure, mais c'est aussi la solution la plus coûteuse. Voici une petite liste de fers à dessouder:
Pace fait de bons matériels, mais ils sont basés sur une conception de chauffe classique (historique) et sont donc long pour parvenir au seuil de température. Par conséquence, ils sont éclipsés par les nouveaux systèmes des fabricants comme JBC et Metcal.
En ce qui concerne la lime pour les contacts, vous pouvez utiliser les limes vendues dans les magasins "automobile", mais ne les utilisez que pour les contacts en tungstène… N'employez jamais ce type de lime sur les contacts plaqués or que l'on trouve dans les flippers électroniques, cela les endommagerait et il ne serait plus performant… Même chose pour les limes souples.
Lien Service Bulletin à insérer: Voici le service bulletin de Williams à propos des produits nettoyants à base de distillats de pétrole comme le Millwax et le Wildcat.
Quasiment dans tous les cas, la lubrification n'est pas nécessaire. Les exceptions sont les assemblages mécaniques métal/métal (pivots des incrémenteurs, modules avec doigts de contact, et pivots de quelques assemblages mécaniques). Bien que Williams ait écrit qu'il fallait utiliser de la poudre de graphite pour lubrifier les plongeurs des bobines, lorsqu'il y avait des manchons en aluminium ou en laiton, mieux vaut remplacer les vieux manchons par des manchons en Nylon (Remarque: Certains manchons en laiton font partie intégrante du bobinage et ne peuvent être retirés). En règle générale, là où le métal entre contact avec du plastique, il n'y a pas besoin de lubrification. Cependant, si celle-ci s'avère nécessaire, utilisez un lubrifiant au téflon (PTFE), mais avec modération. En cas de doute, mieux vaut peu lubrifier que trop…
Il ne faut en aucun cas utiliser du WD40 comme lubrifiant. C'est un très bon produit, mais à n'utiliser que dans les cas prescrits, à savoir: le démontage des écrous et vis bloqués, de mécanismes grippés… Mais il doit être absolument être nettoyé ensuite. C'est aussi une excellent solution pour éviter la corrosion de surface sur les billes lorsqu'elles sont stockées (hors du flipper), mais là aussi, soyez sûr de les avoir nettoyées avant de les installer dans le jeu. Dans le domaine des flippers, le WD40 a une grande utilité pour retirer les "autocollants" des exploitants sur les tabliers (aprons) ou les autocollants des fabricants sur les portes, qui finissent par se détacher avec le temps. Il permet de retirer les résidus de colle et de nettoyer ces zones.
En cours… sur Pinwiki…
Voici une carte de commande de DMD (afficheur matriciel) préparée pour expédition, emballée dans une feuille d'aluminium. Cette méthode est une alternative raisonnable lorsque vous n'avez pas de sachet antistatique sous la main.
Les cartes des flippers sont très sensibles aux décharges d'électricité statique. Celle-ci est développée par le corps humain, ou par le frottement des matériaux d'emballage, et peut se décharger sur les composants électroniques des cartes et cela risque de les endommager. Les techniciens électroniciens opérant en maintenance, rencontre de grandes difficultés pour se mettre à la masse pendant qu'ils travaillent sur circuits imprimés… En général, si vous avez besoin d'expédier ou de stocker une carte électronique, placez-la dans un sachet antistatique… Si vous n'en avez pas une feuille d'aluminium fera l'affaire.
Placez les 2 fils dans le mandrin de votre perceuse et faites tourner à faible vitesse, tout en maintenant l'autre extrémité des fils fermement. Les fils s'enroulent tous seuls… C'est une vieille technique qui fonctionne très bien.
Les connecteurs IDC ("Insulation Displacement Connector" ou connecteur à dénudage automatique) furent employés par les industriels du flipper uniquement pour raccourcir les cycles de production. Il était bien plus rapide et moins coûteux d'insérer les fils dans un connecteur IDC que de les sertir un par un. En termes de fiabilité et de qualité, les connexions IDC sont inférieures aux connexions par sertissage. Parfois les fils sur le connecteur se dénudent ou s'usent. Il est alors nécessaire de les réparer afin d'assurer une bonne connexion. Voici une méthode via les photos qui suivent:
De robustes connexions électriques entre les connecteurs mâles et femelles sont essentielles au bon fonctionnement du jeu. Les connecteurs brûlés ou usés (ils ont une durée de vie…) accroissent la résistance électrique, ce qui génère plus de chaleur donc plus de résistance, etc… Idéalement, la connexion entre connecteurs mâles et femelles devrait avoir une résistance égale à zéro, comme ce serait le cas sur une courte longueur de fil.
Il est tentant d'essayer de retirer la corrosion ou la saleté, des broches mâles, par ponçage… Mais comme cela enlèvera la corrosion, cela réduira également à néant la fiabilité à long terme… Les connecteurs ont généralement une durée de vie en nombre connexions/déconnexions. Une abrasion y met un terme…
Les industriels du flipper électronique utilisaient des IDC. Lorsque ceux-ci doivent être remplacés, corps de connecteurs et broches à sertir sont préférables aux connecteurs IDC. Remplacer un IDC par un autre IDC remettra surement le jeu en service, mais pour que la réparation soit efficace longtemps, mieux vaut utiliser des broches Trifurcon à sertir, lorsque c'est possible. La forme de ces broches optimise la liaison électrique mâle/femelle et la partie à sertir optimise la liaison avec le fil. Il existe toute une variété d'outil de sertissage, mais n'employez qu'une pince à sertir (pas une pince à bec par exemple). Mieux vaut avoir le bon outil…
Les corps de connecteurs IDC 0.156" (0,396 mm) des Bally et Williams, ne peuvent pas être réutilisés avec des broches à sertir; Par contre ces mêmes connecteurs chez Gottlieb le peuvent. Pour les corps de connexion IDC en 0,100" (0,254 mm), ils ne peuvent tout simplement pas être réutilisés quelle que soit la marque du fabricant de flipper.
De nombreux jeux "récents" voient leurs fils faire des boucles dans les connecteurs IDC, faisant une connexion entre le fil et 2 broches. Cela peut facilement être reproduit sur un connecteur IDC de rechange.
Si on préfère l'option à sertir, il y a 2 possibilités pour raccorder un fil à 2 broches:
Parfois, il est nécessaire de retirer une broche femelle du connecteur. Il est possible de le faire grâce à une pique ou un tournevis de précision afin de libérer la languette de verrouillage, puis en tirant doucement sur le fil. Si la broche a été bien sertie, elle devrait sortir facilement. Il sera peut être nécessaire de changer la broche ou de redonner sa forme à la languette de verrouillage.
La dépose des broches rondes (par exemple 0,093", 0,084" et 0,062" ou 0,236, 0,213 et 0,157 mm) nécessite un outil spécifique Molex qui est plutôt coûteux. Chaque diamètre nécessite son outil. Le facteur clé pour réussir à utiliser ce genre d'outil est de s'assurer que le manchon externe de l'outil est complètement inséré dans le corps de connecteur et que les 2 languettes de verrouillage soient libérées. Si, le centreur (à ressort) de l'outil est enfoncé avant que les languettes ne soient libérées, celles-ci tordront la broche dans le connecteur, endommageant peut-être le connecteur, et cela rendra l'extraction encore plus difficile.
Les connecteurs mâles/femelles sont identifiés par une lettre P ou J (P = Plug, J = Jack). Un connecteur fixe, comme sur un circuit imprimé, est normalement identifié comme "Jack" (J), alors qu'un connecteur amovible est identifié comme "Plug" (P). Par exemple, si un circuit imprimé comporte une étiquette "J5", cela signifie "Jack 5". Par contre, lorsque l'on rencontre une connexion mâle/femelle, même si chaque côté est en réalité une "prise" (plug), le côté mâle est nommé "Jack" (J) et le côté femelle "Plug" (P).
Les serrures configurées d'une manière identique sont une bonne idée pour les amateurs de jeu de café. Une option est de créer une serrure universelle. La procédure est simple: Retirez l'écrou qui maintient le cylindre de la serrure en place, faites coulisser le cylindre hors du logement de la porte, prenez une "bonne" paire de pince à bec (bien costaude) pour retirer les cames du cylindre. Faites tomber les petits ressorts en secouant le cylindre. Réinsérez la serrure dans son logement et replacez l'écrou de maintien sur le cylindre. Tout ce dont vous avez besoin maintenant est une lame de tournevis plat pour ouvrir le jeu. C'est un bon plan pour toutes les serrures des frontons de flippers électromécaniques.
Le soudage est une discipline simple, mais qui requiert quelques connaissances et un peu de pratique pour être maitrisée. Dans le domaine des flippers, il existe 2 types de soudures. La 1ère se fait sur des fils, comme pour sur les pattes des bobines, des culots d'ampoules et des contacts. La seconde concerne le soudage sur les circuits imprimés.
Voici un très bon guide sur le soudage, qui sera traduit dans un autre article…
Remarque: Si vous n'êtes pas confiant avec votre méthode de soudage, entrainez-vous… Le soudage est un art, aussi pratiquez sur de vieux circuits…
Un fer à souder de 25 Watts acheté chez Radio-Shack vous permettra de faire certaines soudures. Cependant, un fer à température régulée, avec une chauffe rapide, est quelque chose que vous devriez envisager si vous devez faire de la soudure régulièrement, et en particulier si vous devez en faire sur des circuits imprimés. De nombreux fabricants proposent de "bons" fers. Un exemple: le Weller WESD-51.
Pendant des années, une éponge humide a été employée à cet usage. La plupart du temps, l'éponge est intégrée dans le support de la station de soudage. A présent, de nombreux techniciens utilisent une "bobine de maille de laiton" comme la Hakko 599B-02. Cela évide de devoir humidifier l'éponge avant chaque cession de soudage.
Il y a 3 paramètres importants à prendre en compte dans le choix de la soudure. Primo, le diamètre; Pour les flippers, un diamètre de 0,031" (0,08 mm) est en général bien adapté. Si vous prenez plus épais, et vous risquez d'en mettre de partout, à l'exception des plots de soudure les plus gros. Si vous prenez plus fin, il vous faudra beaucoup de soudure pour réaliser un plot.
Secundo, l'alliage, généralement étain/plomb, exprimé sous la forme de 63/37 (ce qui signifie pour cet exemple 63% d'étain et 37% de plomb). 63/37 est ce qu'il y a de mieux pour les flippers. Le 60/40 est plus courant et un peu moins cher, mais n'est pas d'aussi bonne qualité. Elle devient pâteuse avant de se solidifier. Si jamais, le plot est soumis à un mouvement lorsque la soudure est pâteuse, il peut être mal réalisé… Vous pouvez utiliser de la 60/40, mais la 63/37 est plus fiable. Sinon, il existe de la soudure sans plomb, mais il faut la faire chauffer plus et elle ne s'applique pas aussi facilement. De plus son aspect semble givré.
Tertio, le flux (Coeur) peut être en colophane, non lavable ou soluble à l'eau. Un flux soluble à l'eau peut laisser des résidus acides, s'il n'est pas nettoyé. Un flux non-lavable est sympa, car il ne laisse pas de "goutte" ou de "suspension" sur le plot. La colophane, le flux standard, est agressive et efficace, mais ensuite les plots sont sales et doivent être nettoyés avec de l'alcool lorsqu'ils sont placés sur les cartes.
Un 4ème paramètre peut être pris en considération, le diamètre du flux, en général 50-66. Cela n'a pas d'influence dans le domaine des flippers, mais un diamètre un peu plus important permet un usage plus facile.
Voici les 2 modèles de soudure les plus intéressantes techniquement:
Si vous souhaitez vous procurer de la soudure en magasin, Radio Shack (aux US) propose un bon produit en 0,032" 60/40 en flux colophane, dont la référence est 64-009. Par contre comme l'industrie migre vers la soudure sans plomb (directive RoHS), la soudure contenant du plomb devient bien plus chère et difficile à trouver. Cependant, les USA n'ont que peu de restrictions sur l'usage et la vente de la soudure au plomb.
Voici un fournisseur de Kester 245 (Réf 24-6337-5400, avec un diamètre de flux obsolète en 50): Pinball Life. MCM Electronics est une très bonne source; Ils vendent des soudures 63/37 de grandes marques comme Kester et Multicore en grandes et petites bobines. MCM vend aussi de super Haut-parleurs pour les caisses de flipper et offre souvent les frais de port au-dessus de 50$ (NdT: En national sûrement…). Soudures 63/37 - MCM Electronics. Mouser propose également de bonnes soudures 63/37: Mouser – Soudure 63/37.
N'utilisez en aucun cas de la soudure dédiée à la plomberie (Flux acide)!!!
De petites pinces, comme celles de la 3ème main de My Handy… sont très utiles pour les opérations de soudure. Les Pinces croco permettent des connexions temporaires et facilitent les tests.
Commençons par les fils. Vous aurez besoin de savoir comment faire pour changer les microcontacts, les bobines et les culots d'ampoules. La bonne nouvelle est que vous ne risquez pas de faire trop de dégâts. Il vous faut juste faire attention où vous posez le fer, à ne pas faire tomber de goutte de soudure et ne rien faire surchauffer.
Voici comment faire:
Il faut étamer le fer, les fils et les pattes (platines) avant de faire la soudure. Etamer permet de placer de la soudure neuve sur les surfaces à assembler. Attendez que le fer soit chaud (autour de 370° et appliquez un petit peu de soudure sur le fer, puis essuyez la panne de votre fer avec votre "éponge" ou votre "bobine de maille". Vous avez étamé votre fer.
Mettez le fer en contact avec le fil. Posez un petit peu de soudure entre la panne et le fil, de telle sorte qu'elle fonde sur le fil et facilite le transfert de chaleur entre le fer et le fil. Appliquez plus de soudure sur le fil chaud (pas sur le fer), jusqu'à ce qu'il soit couvert de soudure. Le fil est à présent "étamé". Attention à ne pas "trop" chauffer le fil pour que la gaine isolante ne fonde pas…
Mettez le fil et la patte (bobine, contact, culot) en contact et appliquer le fer dessus pour effectuer la soudure. La soudure fondra et coulera entre les 2 éléments. Vous pourrez alors ajouter plus de soudure. Dès que la soudure s'écoulera, retirez le fer et laissez refroidir la soudure.
Comme la soudure refroidit, le fil que vous tenez augmentera en température, car la chaleur est "conduite" le long du fil. Vous verrez alors qu'il faut environ 5 secondes pour la soudure se solidifie. Le fil peut devenir trop chaud pour que vous puissiez le tenir confortablement et c'est pourquoi de petites pinces ou Hémostats peuvent être utilisés. Quel que soit le moyen de maintenir le fil, il est important que celui-ci ne bouge pas tant que la soudure n'est pas solidifiée. Sinon, vous pourriez avoir ce qu'on appelle une "soudure froide". C'est une mauvaise connexion ou une connexion qui sera défaillante prématurément. Un bon moyen de déterminer si la soudure est bien faite est de tirer doucement sur le fil une fois la soudure refroidie…
Choses à savoir:
La soudure se liquéfie à la chaleur. Si vous appliquez de la soudure sur le fer, celle-ci ne coulera pas sur le fil ou la patte et le plot de soudure ne sera pas fiable. Il faut beaucoup de chaleur pour que la soudure passe de l'état solide à l'état liquide. Lorsqu'elle fond, la température ne s'élève pas. Une fois que la soudure s'écoule, vous devez retirer le fer pour éviter de brûler (surchauffer) les éléments à souder.
Certains techniciens "collent" les fils étamés sur la patte, en faisant fondre la soudure sur le fil posé sur la patte. D'autres disent qu'une bonne soudure commence par une bonne liaison mécanique, enroulant le fil autour de la patte de la bobine (par exemple), permet une soudure plus résistante et plus durable. Quelle que soit la méthode retenue, faire de bonne soudure commence par des supports, fil et patte, propres (fil fraichement dénudé et patte passée à la toile émeri).
Souder des composants électroniques sur des cartes est un peu plus "délicat" que de faire du soudage générique… Il est nécessaire d'avoir un fer à température régulée et une panne de soudage appropriée. Avoir une bonne qualité de soudure est encore plus important.
Les platines de soudage sur les circuits imprimés des flippers sont sensibles et peuvent être endommagées à chaque fois qu'on les expose à la chaleur. S'il y a trop de chaleur et trop longtemps, en particulier sur les cartes simple face, la platine se délaminera, ce qui rendra la réparation bien plus difficile. Mieux vaut utiliser plus de chaleur, moins longtemps, que moins de chaleur, plus longtemps.
Lorsqu'il faut remplacer une puce, il est recommandé de placer un support de puce (dans la plupart des cas, car il peut y avoir quelques exceptions), plutôt que de ressouder directement le composant sur le circuit imprimé. Il y a 2 raisons à cela:
Lorsque vous souder un support sur une carte, alterner le soudage d'un côté à l'autre, ou souder une platine sur 2, peut réduire le risque de surchauffe d'une petite portion de la carte et ainsi ne pas délaminer les platines et les pistes. Un bon technicien avec un bon matériel peut souder un support de puce de 40 broches en 2 minutes.
Le meilleur plot de soudure est réalisé, sur une carte, lorsque la soudure se répand dans le trou traversant. Alors, bien sûr, cela ne se produit pas sur les circuits simple-face car il n'y a pas de piste en cuivre le long de laquelle la soudure peut "courir".
Une fois le support de puce soudé sur la carte, il est de bon aloi de vérifier la continuité entre les broches du support et le reste du circuit environnant, ainsi que l'absence de continuité entre les broches adjacentes. S'il n'y a pas de continuité entre les broches et le circuit associé, vérifiez le travail réalisé. De même s'il y a continuité entre broches adjacentes, il est probable qu'il y ait un excès de soudure ou un matériau interférant créant un pont conducteur…
Remarque: Dans certains cas, une carte peut avoir des pistes ou platines intentionnellement reliées (ensembles) sur des broches adjacentes. Consultez les schémas de la carte en question afin de vérifier si jamais c'est le cas.
Nettoyage du flux de soudure: (Tiré de Wikipédia) Le rôle du flux dans le processus d'assemblage est double: Il dissout les oxydes présents sur les surfaces métalliques, ce qui facilite la liquéfaction de la soudure, et agit comme une barrière d'oxygène en enveloppant la surface bouillante, évitant son oxydation. Dans certaines applications, le flux fondu sert de media au transfert de la chaleur facilitant l'action du fer à souder ou de la soudure liquéfiée.
Une fois réalisé un magnifique plot de soudure, nettoyez les résidus corrosifs du flux. Même le flux "sans nettoyage" laisse des résidus qui devraient être nettoyés, et si c'est le cas, cela montre qu'un travail de professionnel a été effectué. L'alcool dénaturé, le Naphta (white spirit/Essence F) ou de nombreux autres solvants moyens peuvent être utilisés. Des produits spécifiques pour le nettoyage du flux sont généralement chers, mais marchent bien évidemment très bien.
Une manière simple de tordre à la longueur, les pattes des résistances, condensateurs, etc. est d'utiliser un "bâtonnet de glace" ou une "cible tombante". Tordez les pattes en suivant le contour de la cible. Cela marche très bien sur les cartes des anciens jeux Bally (-17 et -35), Williams, etc.
Parfois, la conséquence d'appliquer trop de chaleur sur une platine de soudage, fera se délaminer la platine et/ou la piste. Parfois, les chances de rupture d'un trou traversant lors du retrait d'un condensateur d'une carte d'alimentation/commande WPC (par exemple), sont importantes car l'installation en série a endommagé certains perçages. Il est possible de réparer ce genre de dommage en réalisant une suture à base de soudure comme ci-dessous:
Procédure de suture:
L'utilisation d'un support pour aligner des broches mâles est très facile…
Il existe plusieurs méthodes pour dessouder les composants qui sont placés dans des trous débouchant. L'amateur moyen devrait envoyer ses cartes chez un réparateur agréé, mais si vous connaissez déjà des outils de dessoudage comme le Hakko 808 ou 472, vous n'aurez probablement pas besoin de lire ce qui suit.
La méthode la plus simple est de couper les pattes du composant, tout en laissant suffisamment de longueur pour chauffer et retirer les pattes individuellement. Les trous débouchant peuvent être nettoyés avec l'un des nombreux outils aspirant, de la tresse à dessouder ou même chauffer le perçage et y souffler de l'air comprimé (mais certaines précautions doivent dans ce cas être prises).
Le truc pour éviter d'endommager les platines de soudage sur les cartes est d'utiliser juste assez de chaleur, juste le temps nécessaire… Seule la pratique peut vous permettre de trouver les bons paramètres. Les 3 étapes de dessoudage sont montrées sur les photos ci-dessous. Voici l'exemple d'un transistor TIP-122 sur une carte d'alimentation/commande Sega/White Star:
De nombreuses cartes furent fabriquées avec un léger excès de soudure, comme sur cette carte de commande d'affichage matriciel White Star (ci-dessus). Bien que ce soit parfait en série, cet excès nécessite une chauffe supplémentaire, avec le Hakko 808 ou équivalent, ce qui rend l'opération de dessoudage plus difficile… Le truc est d'ajouter un petit peu de soudure sur les plots avant de procéder au dessoudage.
Si vous avez retiré toute la soudure des trous débouchant, à l'aide d'un outil aspirant ou de tresse à dessouder, le composant sera plus ou moins libre et vous pourrez l'enlever en tirant un petit peu dessus. Exception pour les cartes qui auront subies une attaque alcaline (fuite des batteries) ou celles des Gottlieb System3 (dont les perçages sont très étroits). Sur la photo ci-dessus, la plupart des trous débouchant sont suffisamment propres pour tenter une dépose, mais sur les perçages 2 à 4 en partant de la gauche, il reste trop de soudure pour que cela fonctionne. Dans ce cas, ajoutez un petit peu de soudure, côté soudure, et nettoyez les perçages à nouveau.
La 1ère illustration montre la numérotation standard des broches pour les circuits intégrés. La broche n°1 est toujours placée sous le point, ou, s'il n'y en a pas, toujours à gauche de l'encoche. Le n° des broches s'incrémente alors dans le sens antihoraire. Cette convention est appliquée pour tous les boitiers DIP, quelle qu'en soit la taille. Ne vous fiez jamais aux informations sérigraphiées sur les puces. Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, la même puce, provenant du même fabricant, est sérigraphiée à l'envers.
Les supports sont utilisez pour placés les puces sur les circuits imprimés sans avoir à les souder. Ils sont les bienvenus lorsqu'il faut procéder à un remplacement. L'emploi de support évider le risque d'endommagement lié aux opérations répétées de soudage/dessoudage.
Il existe 2 types de supports utilisés sur les circuits imprimés: Les supports percés et les supports à doubles lamelles. Les supports (à cadre) ouverts indiquent la structure du support. Par exemple, le support au centre de la photo ci-dessus est fermé. On ne peut donc pas voir au travers via le centre de sa structure… C'est pourquoi les supports ouverts sont généralement préférés.
Les supports, comme les connecteurs, ont une durée de vie en termes d'insertion/dépose. Les opinions varient sur la longévité entre les supports "usinés" (percés) et les supports à doubles lamelles. Certains disent que les supports percés ont une durée de vie moindre et que leurs connexions deviennent parfois contestables. Mais les soudures qui les assemblent aux circuits imprimés sont généralement plus fiables et robustes, ce qui est très bien, sauf si le support doit être déposé. Les supports à doubles lamelles sont plus faciles à retirer une fois installés. Les supports usinés sont plus facile à utiliser comme "contremarche" (soudés au-dessus du circuit), ce qui est bien pratique lorsque les platines de soudage ont été endommagées et qu'il est nécessaire de souder côté composant. Cette technique est encore plus effective lorsqu'on la pratique avec les barrettes SIP.
Les supports à doubles lamelles sont fragiles surtout lorsqu'on essaie d'y insérer quelque chose de plus grand qu'une patte de circuit intégré. Sur les photos ci-dessus, un support de rechange endommagé, sur un carte mère WPC (pour un LM339), provoquant des dysfonctionnements intermittents dans le contact matriciel.
Un des outils de test les plus simples et bon marché, qui vous pouvez inclure dans votre arsenal de dépanneur est la sonde logique. Bien que de nombreuses personnes se sentent dépassées par les sondes logiques, celles-ci sont en fait très simples à utiliser. En ce qui concerne leur fonction, considérez-les comme un outil entre un multimètre et un oscilloscope.
Alors qu'un multimètre est fait pour lire les tensions constantes, il devient inefficace lorsqu'il s'agit de mesurer un signal pulsé (intermittent, comme ci-dessous). Ce qui le multimètre essaiera de faire dans ce cas est d'en faire la moyenne et de vous communiquer une lecture fixe, ce qui ne vous aidera pas… Alors, bien sûr un oscilloscope est parfait pour ce genre de mesure, mais il est bien plus couteux et complexe…
Sur les flippers, les matrices, d'éclairage et de contacts, sont constituées de signaux pulsés, sans compter les circuits de la carte mère, l'affichage et les cartes sons. Pour faire des lectures dans ce genre de circuits, il est bien plus facile d'utiliser une sonde logique.
Voici la sonde que nous recommandons, une Elenco LP-560, que l'on peut trouver sur Amazon pour 17$. Bien sûr, vous pouvez acheter plus cher, mais c'est tout ce dont vous aurez besoin. En plus de toutes les fonctions standards (que nous détaillerons un petit peu), elle bipe en plus des signaux lumineux (LEDs). Bien que cela ne paraisse pas utile au départ, lorsque vous serez plus expérimentés, parfois les indications sonores seront plus significatives que les signaux lumineux.
La seule fonction qu'elle n'ait pas est le "générateur d'impulsions", qui permet d'appliquer un signal dans un circuit. C'est une fonction avancée, et la plupart des novices n'en auront pas l'utilité.
Remarque: Les informations de ce chapitre ont été simplifiées afin de pouvoir être appréhendées par les débutants. Pour exemple, les portes logiques CMOS et TTL ont des niveaux "d'entrées" et de "sorties" logiques différents, mais nous les considérerons ici comme identiques. Bien que ce ne soit pas totalement nécessaire, si vous voulez comprendre les différences entre CMOS et TTL, consultez l'article en suivant le lien ci-dessous:
http://www.allaboutcircuits.com/textbook/digital/chpt-3/logic-signal-voltage-levels/
Il s'agit de générations et de familles de circuits intégrés, différentes. Chaque famille logique a un comportement différent, et à l'intérieur de chaque famille, il peut y avoir des subdivisions avec des caractéristiques particulières. Mais les 2 familles en relation avec notre domaine sont les TTL et les CMOS.
Les puces TTL utilise un Vcc nominal (Vcc est un terme prétentieux pour nommer la tension d'alimentation) de 5 Volts, et les entrées/sorties sont toujours binaires (états "haut", "bas" et "bagottage"). Les puces TTL sont en général, mais pas toujours, conventionnellement nommées 54XX ou 74XX.
Sinon, les puces CMOS ont un Vcc variant entre 3 et 15 Volts, et selon la puce les entrées sorties peuvent être binaires ("haut", bas" et "bagottage") ou analogiques. Les puces CMOS sont en général, mais pas toujours, conventionnellement nommées 40XX ou 45XX.
Un exemple de puce CMOS dans le domaine du flipper est le comparateur de tension LM339, qui est utilisé dans les circuits de contacts matriciels des Williams/Bally. Nous parlerons de ceci plus en détail lorsque nous entrerons dans la description de cet exemple sur le contact matriciel, mais pour l'instant, ce qui est important est de savoir distinguer si une puce est un TTL ou un CMOS. En cas de doute, vous pourrez toujours consulter la fiche technique (spécification) de la puce concernée.
Selon la famille "logique" de la puce, il y a différentes plages de tension déterminant l'état "haut" ou "bas" du circuit numérique. Dans le cas des TTL, l'état "bas" est compris entre 0 et 0,8 Volts, et l'état "haut" est compris entre 2 et 5 Volts. Aussi, toute lecture entre 0 et 0,8 Volts est considérée comme un zéro logique, et toute lecture comprise entre 2 et 5 Volts est considérée comme un 1 logique.
La spécification des CMOS placés dans un circuit en 5 Volts est: état "bas" compris entre 0 et 1,5 Volts, et état "haut compris entre 3,5 et 5 Volts. Dans le cas d'un Vcc de 10 Volts, la spécification est: état "bas" compris entre 0 et 3 Volts, et état "haut" compris entre 7 et 10 Volts. Les plages de tensions "hautes" et "basses" se mettent à l'échelle de manière linéaire selon les niveaux possibles d'alimentation compris entre 3 et 15 Volts.
Heureusement, vous n'aurez pas besoin de vous souvenir de tout ceci, car il y a un interrupteur TTL/CMOS sur la sonde Elenco (comme sur toutes les autres sondes, excepté celles qui sont à détection automatique). Placez l'interrupteur dans la bonne position (compte tenu des descriptions faites préalablement sur les CMOS et TTL) et la sonde lira les signaux "hauts" et "bas" de la famille logique sélectionnée.
La 1ère chose que vous remarquerez est que la sonde logique est dotée de 2 fils (un rouge et un noir) équipés de pinces crocodiles à leurs extrémités. C'est par là que la sonde est alimentée et ces fils doivent être reliés à la masse et la tension d'alimentation. Si vous devez tester un circuit en 5 Volts, le fil rouge doit être relié sur le 5 Volts, et le fil noir sur la masse. Si vous devez tester un circuit en 12 Volts (les composants du contact matriciel, par exemple), le fil rouge doit être relié au 12 Volts et le fil noir à la masse.
L'objet pointu relié au fil est la sonde en elle-même. A la différence d'un multimètre, cette sonde est la seule chose dont vous avez besoin pour effectuer la mesure. Il s'y trouve 2 interrupteurs, TTL/CMOS et MEM/PULSE, qui doivent être paramétrés correctement.
Si vous devez analyser une puce TTL, régler l'interrupteur TTL/CMOS sur TTL, et si vous devez tester une puce CMOS, réglez-le sur CMOS. La position mémoire de l'interrupteur MEM/PULSE capturera une impulsion (bagottage) et mémorisera la lecture, ce qui peut être un avantage dans certaines situations "rares", mais pour ce que nous avons à faire en général, il faudra le régler sur PULSE.
La dernière partie de la sonde, mais sûrement la plus importante, est composée des voyants LEDs HI/LO et PULSE ("haut", "bas" et "bagottage"). Les LEDs, rouge ("haut"), vert ("bas") et jaune ("bagottage"), indiquent l'état du signal au point de mesure. Remarque: Certaines sondes utilisent des combinaisons de lumières différentes pour indiquer l'état… Ici, pour mémoire, nous utilisons la convention attachée à la sonde Elenco.
Sur l'illustration ci-dessus, vous pouvez voir les différents signaux qui peuvent être indiqués par les LEDs. Dans la plupart des cas, vous pourrez les ramener à 3 occurrences: le signal est "haut", "bas" ou en "bagottage". Sur le haut de l'illustration, vous avez la correspondance avec la lecture que vous auriez sur un oscilloscope.
A présent, rentrons dans des exemples concrets (ici, un Williams WPC, mais la théorie est la même pour les flippers des autres marques) afin de voir comment fonctionne la sonde logique lorsqu'on l'utilise pour tester le contact matriciel. Remarque: Le fonctionnement du contact matriciel n'est pas couvert par cet article. Suivez le lien suivant pour plus d'informations: Contact matriciel.
L'illustration ci-dessous montre un circuit générique de contact matriciel WPC, et nous y montrerons à quoi chaque point de test doit ressembler, à commencer par les colonnes, ou les signaux "envoyés".
L'ULN2803 est une puce TTL utilisant du 5 Volts logique en entrée (point B), qui commande un signal 12 Volts en sortie (point A). Ainsi, la sonde logique devra dans ce cas être réglée sur TTL et le fil rouge devra être connecté au 5 Volts pour tester les entrées et au 12 Volts pour tester les sorties.
Astuce: Si vous regardez l'illustration ci-dessous, vous apercevrez 3 cercles rouges entourant des résistances de "tirage" et leurs tensions d'alimentation. Si la résistance de tirage est reliée au 5 Volts, vous travaillerez sur un circuit en 5 Volts. Si la résistance est reliée à une source 12 Volts, vous travaillerez sur un circuit en 12 Volts.
A l'aide de la sonde logique reliée au 5 Volts et placée au point B, nous obtiendrons une lumière verte et le jaune clignotera. Cela indique un signal "bas" avec un bagottage "haut". Ce signal est une synchronisation continue qui ne changera pas, tant que l'état de l'interrupteur est stable.
Le cercle au point A (à la sortie de la puce) nous indique que le signal de sortie provenant d'ULN2803 est inversé. Ainsi, une entrée "haute" produit une sortie "basse" et inversement. Par conséquent, avec notre sonde logique connectée au 12 Volts et la sonde placée au point A, nous obtiendrons une lumière rouge et le jaune clignotera. Ce qui indique un signal "haut" avec un bagottage "bas".
La partie "ligne" (du contact matriciel) est un peu plus complexe et les lectures changeront selon l'état de l'interrupteur (contact). La 1ère partie du circuit qui nous intéresse est le LM339. Il s'agit d'une puce CMOS qui reçoit un signal en 12 Volts sur l'entrée "+" (point C) et produit un 5 Volts logique en sortie (point D). Aussi, la sonde doit être réglée sur CMOS et le fil rouge doit être relié au 12 Volts pour tester les entrées, et au 5 Volts pour tester les sorties.
La sonde étant reliée au 12 Volts et placée sur le point C, nous obtiendrons une lumière rouge lorsque l'interrupteur (contact) est ouvert, indiquant ainsi un état "haut". Lorsque l'interrupteur est fermé, nous obtiendrons une lumière rouge et un jaune clignotant; ce qui indiquera un signal à l'état "haut" avec un bagottage "bas".
Lorsque la sonde est reliée au 5 Volts et placée sur le point D, nous obtiendrons une lumière rouge lorsque l'interrupteur est ouvert, ce qui indique un état haut. Lorsque l'interrupteur est fermé, nous aurons une lumière rouge et un jaune clignotant, indiquant un signal "haut" et un bagottage "bas".
Le 74LS240 est une puce TTL, et comme il y a un petit cercle en sortie, nous savons que le signal est inversé. Avec notre sonde réglée sur TTL, reliée au 5 Volts et placée au point E, nous obtiendrons une lumière verte lorsque l'interrupteur est ouvert, et une lumière verte avec le jaune clignotant lorsque l'interrupteur est fermé. Dans le 1er cas, nous avons un état "bas", dans le second, un état "bas" avec un bagottage "haut".
L'illustration ci-dessous montre une représentation graphique de l'état des LEDs de la sonde logique pour chaque point de test: