Bally

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Bally est une entreprise américaine spécialisée dans la fabrication de flippers, de machines à sous et de jeux vidéos.

L'entreprise est fondée le 10 janvier 1932 à Chicago par Ray Moloney. Elle est un reliquat de l'entreprise Lion Manufacturing qui appartenait aux parents de Ray Moloney.

1 Histoire

1.1 Les débuts

Ballyhoo, le premier flipper Bally

Au début des années 1930, Ray Moloney est distributeur de flippers Gottlieb. En 1932, il conçoit et commercialise son propre flipper : Ballyhoo. Ce flipper est à l'origine du nom de l'entreprise.

Le succès de Ballyhoo et de quelques autres flippers du milieu des années 1930 comme Goofy, Airway ainsi que les innovants Rocket et Bumper (premier flipper à posséder des bumpers) ont rapidement propulsé Ray Moloney au premier plan de l'industrie.

En avril 1935, Bally emménage dans une nouvelle usine au 2640 Belmont Avenue à Chicago. Cette adresse sera durant 48 ans le siège de la compagnie.

En 1936, Moloney se lance dans le business des machines à sous, ce qui va changer la destinée et la fortune de son entreprise. La même année, il produit la machine Bally Baby qui fut première d'une longue lignée de machines à sous à succès.

1.2 Période de Guerre

Après l'attaque japonaise de Pearl Harbor le 7 décembre 1941, l'entreprise est contrainte d'interrompre sa production. Elle doit transformer son usine en une fabrique de matériel militaire (Création de détonateurs, de viseurs, ainsi que d'équipements d'artillerie).

Avec le retour de la paix en 1945, Bally reprend ses activités. La compagnie rend populaire l'utilisation des batteurs dans les flippers. Ces batteurs ont été inventés par l'entreprise Gottlieb sur le flipper Humpty Dumpty (1947), mais Bally reprend cette innovation à son compte.

1.3 Décès du fondateur

Ray Moloney, le fondateur de Bally

Bally est au sommet de l'industrie du flipper lorsque survient la disparition brutale de Ray Moloney le 26 février 1958.

Durant les années suivant ce décès, Bally connait une lente descente aux enfers marquée par des problèmes financiers et fiscaux. Les deux fils de Moloney, Ray Jr. et Donald, se battent pour sauver l'entreprise. Ils cherchent des fonds pour financer la recherche et le développement. En 1961, ils revendent une division de l'entreprise (spécialisée dans les distributeurs de café) à Seeburg. Cela ne suffit pas à renflouer les comptes. Le 17 juin 1963, toutes la parts de l'entreprise sont cédées pour 2 850 000 $.

Le siège de Bally au 2640 Belmont Avenue à Chicago (1935-1983)

La société est reprise par un groupe d'investisseur mené par un ancien collaborateur de Moloney, Bill O'Donnell. Ce dernier développe la division machines à sous de l'entreprise, ce qui permet à Bally de sortir de la crise.

La compagnie se démarque de ses concurrents Gottlieb et Williams qui refusent d'investir dans les jeux d'argent.

En 1963, Bally produit la machine Money Honey qui connait un grand succès. Durant les 12 années suivantes, Money Honey et ses déclinaisons deviennent les porte-drapeaux de la division casino de Bally.

A la fin des années 60, Bally est leader mondial des machines à sous. La société entre en bourse et rachète deux entreprises :

  • Midway Manufacturing, en 1968, spécialisée dans les jeux d'arcade,
  • Lenc-Smith, une usine de travail du bois qui fabrique les caisses et les plateaux des flippers Bally.[1]

Le groupe prend l'habitude de commercialiser ses flippers sous la marque Bally et ses bornes d'arcades sous la marque Midway.

1.4 L'ère électronique

La fin des années 70 est marquée par l'émergence des jeux vidéos. Bally joue un rôle de précurseur dans ce domaine et rapidement les jeux vidéos prennent de l'importance dans le chiffre d'affaire de l'entreprise. À la fin des années 1970, Midway devient la première source de revenus de l'entreprise grâce au succès de jeux vidéos d'arcade tels que Space invaders (1978), Pac-man (1980) ou Ms. Pac-Man (1982).

Bornes d'arcade Pac-man de Midway (1980)

En 1977, Bally tente de percer le marché des consoles en sortant l'Astrocade. Sans grand succès ... La console n'arrive pas à rivaliser avec l'Atari 2600 qui est moins chère et dispose de plus de jeux.

La console Bally Astrocade (1977)

À la fin des années 70, Bally investit dans plusieurs Casinos (notamment le Casino Hotel Bally's Park Place d'Atlantic City en 1979), dans des parcs d'attraction et des centres de bien-être.

En 1988, Bally vend sa division flipper, incluant Midway et Lenc-Smith, à WMS.

WMS continua à produire des flippers sous la marque Bally.

1.5 Reconversion

Depuis le début des années 2000, Bally concentre son activité sur la production de machines à sous et l'édition de systèmes informatiques pour casinos. Elle a acquis plusieurs compagnies : Casino Marketplace, MindPlay et Advanced Casino Systems Corporation (ACSC).

Depuis 2006, l'entreprise se nomme Bally Technologies. Elle tire ses revenus de 2 sources :

  • Production de machines à sous, vente de pièces détachées et kits de conversion.
  • Edition d'applications informatiques de gestion de casinos. Ces applications permettent aux exploitants de casinos de gérer leurs machines, leurs relations clients et de suivre les performances de leurs salles.

Les systèmes informatiques Bally équipent en 2011 plus de 414 650 machines réparties dans 590 casinos, ce qui fait de l'entreprise, l'un des leaders mondiaux dans ce domaine.

La compagnie est désormais basée à Las Vegas aux Etats-Unis.

2 Personnages clés

  • Ray Moloney : Fondateur de la compagnie.
  • Bill O'Donnell : Actionnaire et président de la compagnie de 1963 à 1995.
  • Dave Christensen : Un graphiste qui a illustré plusieurs flippers emblématiques de la marque durant les années 1970.
  • Paul Faris : Il fut directeur artistique de l'entreprise dans les années 1970.

3 Production

Flippers Bally ou Bally-Midway Flippers Midway

Dans l'ordre alphabétique :

  • Amigo (1974)
  • Ballyhoo (sans batteurs) (1932)
  • Ballyhoo (avec batteurs) (1947)
  • Baby Pac-Man (1982)
  • Blackwater 100 (1988)
  • BMX (1982)
  • Boomerang (1974)
  • Capersville (1967)
  • Captain Fantastic and The Brown Dirt Cowboy (1976)
  • Dogies (1968)
  • Eight Ball (1977)
  • Evel Knievel (1977)
  • Fireball (1972)
  • Fireball II (1981)
  • Freedom (1976)
  • Four Million B.C. (1971)
  • Frontier (1980)
  • Harlem Globetrotters On Tour (1979)
  • KISS (1979)
  • Lady Luck (1986)
  • Mr. and Mrs. Pac-Man (1982)
  • Nip-It (1972)
  • Playboy (1978)
  • Rampage (1986)
  • Rolling Stones (1980)
  • Shoot-A-Line (1962)
  • Sky Divers (1964)
  • Space Invaders (1979)
  • Strange Science (1986)
  • The Six Million Dollar Man (1978)
  • Wizard! (1975)
  • Xenon (1980)
  • X's & O's (1984)

Dans l'ordre alphabétique :

il manque entre autre

Xs and Os 1984 Rolling Stones harlem globetrotters

4 Lien externe

5 Sources

6 Références

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