Playmatic

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Playmatic est un fabricant espagnol de flipper, basé à Barcelone, en activité de 1968 à 1987. Ce fabriquant a produit plus de 70 flippers.[1]

1 Histoire

Playmatic fut fondée à la fin des années 1960, à l'ère des flippers électromécaniques. L'entreprise a réalisé une trentaine de flippers de ce type entre 1968 et 1977.

Space Gambler, premier flipper électronique Playmatic (1978)

En 1978 la société produit son premier flipper électronique, le Space Gambler.[2]

1.1 Inspiration américaine

L'entreprise avait l'habitude de copier des designs de flippers américains. Quelques exemples :

  • Le flipper Robin Hood de Playmatic possède la même disposition plateau que l'Olympics de Gottlieb (1962).[3]
  • Même chose pour le flipper Caravan (1968) dont le plateau est presque identique à celui du Daffie de Williams (1968 ).[4]
  • On peut citer également le flipper Fantasy (1976) dont le plateau est proche de celui du Flicker de Bally (1975). [5]
  • Sur le flipper Spain 82, la butée entre les batteurs est similaire à celle du Fireball II de Bally (1981). Cette butée est activable par un bouton sur la caisse.

Playmatic copiait aussi l'esthétique des flippers américains :

  • La glace du flipper Fairy (09/1975) est inspirée de celle de l'Atlantis de Gottlieb (01/1975).[6]
  • Celle du flipper Space Gambler (1978) a des similitudes avec le Target Alpha de Gottlieb (1976). Notamment le dessin de la femme portant un casque. [7]

Les flippers Atlantis et Target Alpha sont signés de Gordon Morison, un illustrateur Gottlieb qui fut souvent copié. Le fabricant espagnol Recel a aussi copié son travail. Le flipper Lady Luck de Recel ressemble beaucoup au Royal Flush de Gottlieb.

Playmatic a acheté des œuvres de l'artiste barcelonais Blas Gallego pour illustrer les flippers Nautilus (1984) et Rock 2500 (1985).[8][9] Blas Gallego, illustrateur né en 1941, a travaillé dans le secteur de la bande dessinée, de la publicité et du cinéma (réalisation d'affiches).[10][11]

1.2 Particularités techniques

Flash Dragon (1986)

A la différence des fabricants américains, Playmatic ne peignait pas directement d'illustration sur les plateaux de flippers. Ces plateaux étaient recouverts d'une feuille plastifiée contenant une image. Ce qui les rendait plus résistants.

En 1986, Playmatic produit le flipper Flash Dragon qui possède une fonctionnalité assez originale : le flipper prend en photo le joueur qui décroche le plus haut score. Un appareil polaroid est installé dans le fronton de la machine.

1.3 Au Portugal

Dans les années 1970, le Portugal avait des lois strictes sur l'importation des jeux de casinos et ces lois s'étendaient aux flippers. Pour contourner ces lois, des flippers espagnols étaient importés discrètement, puis modifiés, et revendiqués de fabrication Portugaise. La société Irmacor réalisait ce type de modifications. Le flipper Flash-Baseball d'Irmacor est une conversion du Space Gambler de Playmatic. Les modèles Dona Elvira, Feitiço et S. João du fabricant portugais sont aussi des conversions de Playmatic. [12][13][14][15]

1.4 Fermeture

En 1985, la chute du dollar met en difficulté les fabricants européens. Les flippers importés des USA atteignent des prix aussi compétitifs que ceux fabriqués en Europe. Playmatic ne peut faire face à cette concurrence. L'entreprise arrête son activité en 1987. La même année que les fabricants Jeutel et Zaccaria.

2 Production

Voir la liste des flippers Playmatic sur l'Internet Pinball Database.

3 Références

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