(→Les Gottlieb français) |
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Le Wagon train d'Alben est identique à celui de Gottlieb extérieurement, on voit la différence en l'ouvrant; Gottlieb est écrit sur le flipper, seul quelques pièces sont estampillées Alben (sur les compteurs par exemple). | Le Wagon train d'Alben est identique à celui de Gottlieb extérieurement, on voit la différence en l'ouvrant; Gottlieb est écrit sur le flipper, seul quelques pièces sont estampillées Alben (sur les compteurs par exemple). | ||
− | Tous les Alben ne sont pas en formica, le Win a Card existe en caisse en bois peint | + | Tous les Alben ne sont pas en formica, le Win a Card existe en caisse en bois peint. |
== Licences et droits == | == Licences et droits == |
Gottlieb (anciennement D. Gottlieb & Co.) était une compagnie de jeux d'arcade dont le siège social se situait à Chicago dans l'Illinois (États-Unis). La société a été fondée en 1927 par David Gottlieb.
Initialement la compagnie produisait des jeux de hasards mécaniques (Bagatelle et Bingo) ; Elle s'est ensuite diversifiée en fabricant des "billards électriques" - devenus des "flippers" dans le langage courant - et des jeux vidéos.
La compagnie a produit des flippers pendant plus de 60 ans. Elle est a l'origine de nombreuses innovations techniques, notamment de l'invention des batteurs sur les flippers. Ces batteurs ont été introduits sur le flipper Humpty Dumpty (1947).
La compagnie a été fondée à Chicago, en 1927, par David Gottlieb, un jeune originaire du Texas, venu à Chicago pour démarrer sa carrière.
Avec sa nouvelle compagnie, David Gottlieb commence par produire un jeu de force, nommé Husky Crip. Puis il se lancer dans le marché de la Bagatelle, un jeu d'origine française, proche du billard.
David Gottlieb a acheté les droits d'un type particulier de Bagatelle : le Bingo.
Ce Bingo était trop coûteux et trop lourd pour être commercialisé à grande échelle. David Gottlieb a décidé de le modifier. Il a créé une version plus petite, fabriquée dans un bois plus léger : le noyer [1]. Pour réduire les coûts de fabrication, il a aussi supprimé un trou sur le plateau. Il appela la nouvelle version : Baffle Ball.
Le Baffle Ball était vendu 17,5$. Une partie coûtait 1 cent et proposait 7 billes.
Ce divertissement bon marché a connu un grand succès : 50 000 exemplaires du Baffle Ball ont été vendus en 1 an. Au plus haut de sa popularité, le jeu se vendait à près de 400 exemplaires par jour.
David Gottlieb est devenu le premier industriel à produire une machine automatique à grande échelle. Sa compagnie D. Gottlieb & Co. s'est imposée comme un leader de cette nouvelle industrie et David Gottlieb fut considéré comme le "Henry Ford du flipper" [1].
Les premières machines Gottlieb, comme Bingo ou Baffle Ball, étaient entièrement mécaniques. A partir de 1935, David Gottlieb commence à introduire de l'électricité dans ses flippers. Il reprend ainsi une invention de Harry Williams, qui fut le premier à créer un flipper électrique en 1933 (flipper Contact).
En 1947, la compagnie D. Gottlieb & Co. invente les batteurs sur le flipper Humpty Dumpty. Cette invention révolutionne l'industrie. On la doit à un concepteur de chez Gottlieb, nommé Harry Mabs. Toutes les compagnies de l'époque vont reprendre ce concept.
Les batteurs apportaient plus d'amusement au jeu et permettaient de prolonger les parties en conservant la bille pendant plus longtemps.
Mais David Gottlieb y voyait surtout un autre avantage : Cela donnait un argument pour affirmer que le flipper n'était pas seulement un jeu de hasard, basé sur la gravité et la chance, mais qu'il s'agissait aussi d'un jeu d'adresse [1].
En effet, à cette période, les jeux de hasard étaient mal vus par les politiciens américains qui les assimilaient à des jeux d'argent, et leur reprochaient d'être gérés par des mafias.
De plus, certaines compagnies comme Bally, produisaient des jeux hybrides, à mi-chemin entre machine à sous et flipper (Notamment des Bingo). David Gottlieb voyait ces nouvelles machines comme une menace pour ses affaires, et ses craintes se sont avérées exactes : le flipper a été mis "dans le même sac" que les machines à sous, et la plupart des états américains ont commencé à interdire le jeu.
Suite à cela, David Gottlieb a fait de nombreux efforts pour démonter que ses flippers n'étaient pas des jeux d'argent. Sur ses machines, il faisait inscrire "A game a skill" ("Un jeu d'adresse"), ou bien "For amusement only" ("Uniquement pour le divertissement", sous entendu : pas pour jouer de l'argent). David Gottlieb a aussi imposé le slogan "Flipper Skill Games" pour sa compagnie, à la fin des années 1960 (voir photo ci-contre). L'invention des batteurs a permis de ranger le flipper dans la catégories des jeux d'adresses. Suite à cette invention, certains états américains ont de nouveau autorisé le jeu.
Cependant, quelques villes américaines (comme New-York) ont continué à interdire le flipper jusqu'aux années 1970 (Voir l'article sur l'histoire du flipper).
Michael Gottlieb, le petit-fils de David Gottlieb a témoigné de la volonté de son grand-père de rester dans la légalité :
"People tried to operate Bingo machines legally and treat them as regular pinball machines, but because they were gambling devices, my grandfather didn't want to have anything to do with them."
Jusqu'en 1961, la compagnie produisait ce qu'on appelait des flippers "Woodrails", c'est à dire des flippers avec siderails et manchette en bois (La manchette et les siderails sont les baguettes qui maintiennent la vitre du flipper).
Ces flippers Woodrails, avaient des règles de jeu assez élaborées. Ils proposaient par exemple de nombreuses stratégies pour gagner des parties gratuites [2]. C'est une différence avec les flippers actuels qui ne proposent qu'une seule façon de gagner des parties gratuites : faire un gros score.
Au cours de la décennie 1950, la compagnie a apporté plusieurs modifications à ses flippers woodrails afin de réduire leur coût de fabrication [2] . Ces modifications ont réduit la qualité des machines :
Cependant, en octobre 1954, la compagnie produit le flipper Super Jumbo qui propose deux innovations :
L'introduction des afficheurs de score à rouleaux - invention de la compagnie Williams sur le flipper Army Navy (1953) - a permis d'épurer les backglass. Auparavant, les backglass étaient surchargées par des zones de score : 10 000 points, 100 000 points, 1 000 000 points etc. Chaque zone s'éclairant au fur et à mesure de l'avancement du joueur.
En 1960, la compagnie modifie le format de ses flippers 1-player. Les frontons rectangulaires sont remplacés par des frontons "trapézoïdaux" (dont taille va en s'élargissant de la base vers le sommet). Les anglo-saxons appellent cette forme de caisse : wedgehead.
Le premier flipper Gottlieb a avoir adopté ce format est sorti en octobre 1960, c'est le flipper nommé Flipper (Voir photo ci-contre). Ce flipper est aussi le premier à disposer de siderails en métal. Il a d'abord été produit en version "woodrail" (Fronton rectangulaire + siderails et manchette en bois), puis en version "wedgehead" (Fronton trapézoïdal + siderails et manchette en métal) [3].
Le format de caisse "wedgehead" a été conservé jusqu'au dernier flipper électro-mécanique 1-player de la compagnie : T.K.O (03/1979).
Comme indiqué ci-dessus, les flippers wedgeheads ne gèrent qu'un seul joueur, cependant ils ont un meilleur gameplay que les flippers multijoueurs (les règles de jeu sont plus élaborées). Par exemple, les flippers wedgeheads proposent plusieurs strategies pour gagner des parties gratuites, tandis que les flippers multijoueurs ne proposent qu'une seule façon d'en gagner : faire des hauts scores [2].
Les flippers multijoueurs ne permettent pas non plus de mémoriser l'avancement d'un joueur entre chaque tour (car les flippers électromécaniques n'ont pas de mémoire, à la différence des flippers électroniques). Le joueur doit donc atteindre ses objectifs avec une seule bille.
Les flippers multijoueurs sont aussi plus gros, plus lourds et plus difficile à réparer.
A partir de 1970, Gottlieb commence à équiper ses flippers de cibles tombantes. Le premier flipper a en posséder fut le Crescendo (05/1970).
En 1971, la compagnie introduit les batteurs de longueur 3 pouces sur son flipper Playball (04/1971).
Les flippers 1-player produits à partir de cette période (1971), sont appréciés car ils possèdent ces 3 points forts :
Les flippers avec batteurs de longueur 3 pouces, produits entre 1971 et 1979, représentent à peine 30% des flippers EM Gottlieb. La compagnie a produit l'essentiel de ses méca. avec des batteurs de longueur 2 pouces (Entre 1947 et 1970).
Au début des années 1970, la santé du fondateur David Gottlieb décline. Il est victime d'un AVC qui le contraint à stopper ses activités professionnelles et décède en 1974. Trois ans plus tard, sa compagnie est revendue à Columbia pictures (1977).
Jusqu'à 1965, il n'y avait qu'un seul graphiste qui réalisait tous les artworks Gottlieb. Ce graphiste s'appelait Roy Parker, il a travaillé pour 2 compagnies différentes durant les années 1950 et 1960 : Advertising Posters (Ad Posters), et Reproduction Graphics. Ces 2 compagnies réalisaient les illustrations des plateaux et des backglass de tous les fabricants de l'époque. La compagnie Reproduction Graphics a fermé suite à un incendie, et Roy Parker est parti travaillé chez Ad Posters après la fermeture de RG.
Roy Parker n'était pas un employé de la compagnie Gottlieb, mais David Gottlieb exigeait que tous ses flippers soit réalisés par ce graphiste.
Il y a avait un autre graphiste qui travaillait à la même époque pour Ad Posters et Reproduction Graphics. Ce graphiste, nommé George Molentin, s'occupait de réaliser les flippers des autres compagnies. Il a réalisé le graphisme de la majorité des flippers Williams et Bally des années 1950.
Les dessins de Roy Parker étaient plus précis que ceux de Molentin [2]. Roy Parker avait un véritable sens du détail, il allait jusqu'à dessiner les plis des vêtements de ses personnages. Il aimait aussi représenter ses amis sur ses dessins, et y ajouter des commentaires amusants.
En 1966, Roy Parker est atteint d'un cancer qui l'oblige à quitter Gottlieb. Art Stenholm devient le nouveau graphiste attitré de la compagnie. Puis à partir des années 1970, c'est Gordon Morison qui réalise la majorité des artworks Gottlieb. Gordon Morison avait un style de dessin qui rappelle l'univers de la bande dessinée (Voir Jack in the box de 02/1973 ou Pinball Pool de 08/1978).
Gottlieb a commencé à produire des flippers électroniques en 1977, ces flippers étaient équipés du système électronique "Gottlieb System 1".
La compagnie était leader sur le marché des flippers électromécanique mais elle a eu du mal à faire sa transition vers l'électronique. Elle a été la dernière des 4 grands constructeurs (Bally, Williams, Stern, Gottlieb) à se mettre à la technologie électronique. Gottlieb a continué à produire des flippers en deux versions (électronique et EM), jusqu'à 1979 alors que tous ses concurrents avaient abandonné le format EM depuis 1977.
La compagnie a fait appel à la société Rockwell pour concevoir son premier système électronique System 1. Ce système avait de nombreux défauts [4] (Composants électroniques fragiles, absence de LED de test). De plus, Rockwell avait conçu des circuits intégrés spécialement pour Gottlieb, ces circuits n'étaient pas standards et ils étaient difficilement réparables [5]. System 1 avait aussi quelques erreurs de conception : des transistors de commande défectueux pouvaient, par exemple, détruire des circuits intégrés sur la carte CPU. Gottlieb a dû attendre une dizaine d'années pour faire oublier les erreurs du System 1 (Ces erreurs avaient entaché la réputation de la compagnie).
Les 3 premiers flippers électroniques Gottlieb ont été Cleopatra (11/1977), Sinbad (05/1978) et Joker Poker (05/1978), ils ont été produits à la fois en version EM, et en version électronique. La compagnie a produit un total de 16 flippers équipés du System 1, le dernier étant Torch (02/1980).
En 1977, les héritiers de David Gottlieb (décédé en 1974) revendent la compagnie à Columbia Pictures pour 55 millions de dollars. Gottlieb devient une filiale de cette société de cinéma, et prend le nom de D. Gottlieb & Company, a Columbia Pictures Industries Company.
La famille Gottlieb ne se retire pas pour autant de l'industrie. En 1991, Alvin Gottlieb, le fils de David Gottlieb, crée une nouvelle compagnie de flipper : Alvin G. & Co.. Cette compagnie a eu une durée de vie assez courte, elle a existé pendant seulement 4 ans et a produit peu de flippers avant de fermer en 1994.
A partir de la fin des années 1970, Gottlieb arrête de produire des flippers à un seul joueur (Les flippers multijoueurs étaient davantage à la mode). Le dernier flipper à un seul joueur fut Asteroid Annie and the Aliens (12/1980). C'est d'ailleurs le seul flipper électronique Gottlieb à un seul joueur [6].
Les flippers Gottlieb de la fin des années 1970 et du début des années 1980, étaient souvent inspirés de séries TV ou du cinéma : The Incredible Hulk (10/1979), The Amazing Spider-Man (05/1980), James Bond 007 (10/1980) ou Pink Panther (03/1981).
En 1980, la compagnie sort une nouvelle gamme de flippers : Star Series *80*.
Le premier flipper de cette gamme fut Spiderman (05/1980), et le dernier BoneBusters Inc. (08/1989).
Les flippers Star Series *80* intégraient un nouveau système électronique nommé System 80. Ce système a été utilisé durant toute la décennie 1980, il fut décliné en 3 versions :
System 80 utilisait des composants électroniques standard (contrairement à System 1) mais avait, comme son prédécesseur System 1, quelques problèmes de conception qui ont donnée une mauvaise réputation à ces jeux. Ils étaient considérés comme peu fiables. Cependant les erreurs de conception du System 80 peuvent être corrigées en réalisant quelques modifications sur le système électronique [5]. De nos jours, il existe aussi des cartes électroniques de remplacement pour System 1 et System 80 (Ex : Cartes Janin ou Rottendog).
La compagnie a produit plusieurs flippers innovants équipés du System 80, notamment :
Ces flippers System 80 étaient en avance sur leur temps, mais les problèmes rencontrés par leur système électronique, ont laissé de mauvais souvenirs aux exploitants de cette époque [5].
En 1983, Coca-Cola rachète Columbia Pictures, et intègre Gottlieb à une de ses filiales nommée Mylstar Electronics.
A partir de cette année 1983, l'industrie du flipper subit un ralentissement et Gottlieb n'a plus les moyens de développer des nouveautés. La compagnie réutilise d'anciens plateaux sur ses nouvelles productions. A titre d'exemple, le flipper Super Orbit (05/1983) reprend le plateau de l'Orbit (12/1971). Même chose pour le Royal Flush Deluxe (06/1983), qui est une réédition du Royal Flush (04/1976).
En 1984, l'industrie du flipper continue de décliner, et Coca-Cola décide se séparer de sa filiale Mylstar Electronics/Gottlieb.
En Octobre 1984, un groupe d'investisseur composé de Gilbert G. Pollock (Ancien directeur chez Gottlieb) et de la famille Fesjian (Propriétaire de Mondial Group, distributeur exclusif de Gottlieb en Europe) forment Premier Technology pour acquérir Mylstar Electronics/Gottlieb. Premier Technology continua, par la suite, à produire des flippers sous la marque Gottlieb.
La société Mondial Group (propriété de la famille Fesjian) existe toujours et reste propriétaire de la marque Gottlieb [7].
En décembre 1989, Gottlieb introduit un nouveau système électronique, System 3, sur le flipper Lights Action Camera. Ce système a été utilisé jusqu'au dernier flipper Gottlieb, Barb Wire (04/1996). System 3 a d'abord été installé sur des flippers aphanumériques jusqu'en 1992, puis sur des flippers dot matrix de 1992 à 1996.
Le premier flipper dotmatrix Gottlieb est le Super Mario sorti en avril 1992.
En 1990, la compagnie introduit un nouveau format de flipper : "Street level". Ces flippers avaient un gameplay simplifié. Leurs plateaux étaient sur un seul niveau (pas de rampes et de plateaux surélevés). Ces flippers étaient aussi plus petits et moins chers, ils permettaient de répondre aux critiques de certains exploitants qui trouvaient les flippers trop onéreux. Gottlieb a produit 6 flippers "Street level" : Sliver Slugger (04/1990), Vegas (07/1990), Deadly Weapon (09/1990), Title Fight (11/1990), Car Hop (01/1991) et Hoops (02/1991). Cette expérience a été un échec et la compagnie s'est remise, par la suite, à fabriquer des plateaux plus sophistiqués. Une statistique illustre l'échec des "Street level" : Le flipper Whirlwind de Williams, sorti en même temps que les "Street level", s'est vendu davantage que les 6 flippers "Street level" réunis ... Gottlieb s'est rattrapé avec son flipper suivant, le Cactus Jack, qui s'est correctement vendu.
La compagnie Premier Technology continua à produire des flippers sous la marque Gottlieb jusqu'à l'été 1996, date à laquelle elle s'est retirée du marché car la demande de nouveaux flippers était insuffisante. Le dernier flipper Gottlieb fut Barb Wire (04/1996).
De 1958 à 1964, la compagnie française Alben - appartenant à Albert Benaïm - a produit des flippers sous Licence Gottlieb. Ces flippers étaient soit des copies conformes (Texan 4 joueurs) ou des modifications (Texan en 2 joueurs). Alben faisait aussi des flippers ayant la même disposition de plateau mais une esthétique différente (plateau et backglass); par exemple le Shanghai est la copie de l'Oklahoma.
En 1961, la compagnie a créé un flipper sur la base du Wagon Train, le Win a Card, si la disposition du plateau est identique, les séquences de jeu sont totalement différentes, de plus le flipper est un deux joueurs au lieu d'un.
Les caisses d'Alben sont parfois en formica, belles et assez solides (Win a Card ou The King), The King a aussi un plateau en formica. Alben produisait en toute petite quantité, les parties métalliques et le câblage étaient de qualité inférieure, comparé à la production Gottlieb de la même époque, mais comparable au woodrails (fer "blanc" à la place de laiton par exemple).
Le Wagon train d'Alben est identique à celui de Gottlieb extérieurement, on voit la différence en l'ouvrant; Gottlieb est écrit sur le flipper, seul quelques pièces sont estampillées Alben (sur les compteurs par exemple).
Tous les Alben ne sont pas en formica, le Win a Card existe en caisse en bois peint.
Aujourd'hui, les marques Gottlieb®, D. Gottlieb & Co.®, et Premier, appartiennent à Gottlieb Development LLC, une société basée à Pelham Manor près de New-York [7].
Gottlieb Development LLC est une filiale de Mondial Group - un groupe qui distribuait anciennement des flippers Gottlieb - fondé par Suren Fesjian en 1952. Mondial Group a longtemps été le distributeur exclusif de Gottlieb en Europe.
Suren Fesjian est décédé en 2002. Aujourd'hui c'est son fils, Robert (Bob) Fesjian [8], qui est à la tête de Mondial Group.
Robert Fesjian défend farouchement les droits intellectuels qu'il possède sur les différentes marques Gottlieb [9]. C'est notamment pour cela qu'on ne trouve pas de documentation Gottlieb en téléchargement libre sur le web (Ces documentations s'échangent "sous le manteau", sur les forums de flippers).
Mondial Group souhaiterait que toute documentation Gottlieb soit achetée à son distributeur officiel, comme indiqué dans ce mail adressé par Robert Fesjian aux responsables du site IPDB. Dans ce mail R. Fesjian demande le retrait de toutes les documentations Gottlieb du site IPDB.
Robert Fesjian et sa compagnie Mondial Group, ont signé plusieurs partenariats avec d'autres sociétés pour vendre du matériel Gottlieb (Moyennant l'achat de licences Gottlieb) : Vente de pièces et de décors, de cartes électroniques, de documentations etc. (Voir la liste des distributeurs officiels Gottlieb).
Aujourd'hui, la compagnie Mondial Group indique sur son site internet, être toujours à la recherche de partenariats pour vendre des licences[7].
La première usine Gottlieb se trouvait dans le centre de Chicago, à l'adresse : 4318-4324 West Chicago Avenue. On retrouve cette adresse sur le flyer de la première machine produite par la compagnie (Bingo en 1931).
La compagnie s'est ensuite installée au 1140-1150 North Kostner Avenue, toujours dans le centre de Chicago.
Au début des années 1970, Gottlieb a quitté le centre de Chicago pour ouvrir une usine plus grande dans une ville de banlieue nommée Northlake. Cette nouvelle usine se trouvait à 20km du centre Chicago. Son adresse était 165 West Lake Street, à Northlake. L'usine était construite sur 3 étages, et occupait 12000 m² de superficie.
Gottlieb a présenté sa nouvelle usine sur le flyer du flipper Playball (04/1971) [10].
Cette usine a été détruite au début des années 2010 [11]. Sur google Maps, on peut voir qu'un nouveau bâtiment, plus petit, a été construit à la place. Google Maps.
Il y a eu 3 générations de systèmes électroniques Gottlieb :
En 1976, Gottlieb introduit un nouveau format de porte sur ses flippers. Ces portes étaient plus grandes et de forme carrée. Elles avaient un autocollant circulaire en leur centre. Cet autocollant représentait le logo de la compagnie. Il a évolué quasiment chaque année à partir de 1976. Voici un récapitulatif de l'évolution de ce logo [13].
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